Saint-Nicolas est passé à la maison.
Ben oui, je sais, c’est pas encore la date « officielle », mais chez mes parents, on avait étendu quelque peu le rituel pour faire patienter les petits entre la Toussaint et la venue du grand Saint. Je ne sais pas si cette pratique est commune ou non, je ne me suis pas encore renseignée, mais chez nous, Saint-Nicolas dépose, dans les souliers qui ont été disposés dans la cheminée, chocolats et friandises, un peu, tous les weekends. C’est pour attendre la « grande » Saint-Nicolas du 6 décembre.
Dans la nouvelle maison, la cheminée est fermée de deux plaques d’aggloméré, moche d’ailleurs. Inutilisable. Et qui me valent depuis samedi interrogatoires en règles : et il va passer par où ; hein, le Saint en question. Bah, me disais, je peux bien expliquer qu’il est un peu magique. Après tout, il vole sur son âne, il n’est pas tout jeune, et il distribue simultanément chez tout le monde...
Que nenni. Magique, voui, mais pas n’importe comment. Si je veux invoquer des tours de passe-passe, faut que je les essplique. Sinon, rien ne va plus. Bon.
Et après ça, faudra encore que j’explique pourquoi et surtout comment il fait pour ressortir. Grmpfs.