Le blog de Filleke

Aux élections régionales belges, tout le monde a gagné !

Le PS en Wallonie, (désolée M’sieur Reynders, Sarko a rien pu pour vous cette fois ?), le MR à Bruxelles, Ecolo un peu partout, le CDH passque c’est les zamis d’Ecolo.

Quel pays, j’vous jure !

On arrive même à rendre tout le monde content.

(Pssst, les bruxellois : il y a encore de la place en Wallonie ;-))

Ah, j'oubliais quelque chose d'important. Plus d'extrême droite en Wallonie. Pfuit. fini, parti. Dingue, non ?

Je ne le fais pas spécialement exprès, mais je ne lis pas les prix Goncourt. Il paraît que des milliers de gens se ruent dessus, moi c’est plutôt l’inverse. Et c’est tout aussi stupide.

J’avoue que j’en ai essayé quelques uns et franchement… bof. Mais bon, faire une règle de ce genre de choses est carrément idiot et je suis bien contente de pouvoir me le prouver.

Je viens en effet de lire Alabama Song, de Gilles Leroy. Prix Goncourt en 2007. Et c’est pas mal du tout, à mon avis.

Je suis d’autant plus étonnée – vous voyez que j’y mets de la mauvaise foi – que j’avais lu il y a quelques années, le roman Grandir (Mercure de France, 2004) et j’avais trouvé ça assez moyen.

Alabama Song est écrit à la manière d’un roman américain. En fait, c’est un peu casse-gueule, à mon avis. Parce qu’il faut oser tout de même, pousser la chaise de son bureau d’écrivain à côté de celle de Faulkner. Sans être LE livre de l’année, c’est tout de même bien foutu.

Gilles Leroy entre dans le personnage de Zelda Sayre, l’épouse de Scott Fitzgerald. Mondaine, brillante, exaltée, nous la voyons évoluer dans cet univers, de la grandeur à la décadence. Un piège est déjoué ici, Leroy ne nous raconte pas cette histoire pour parler de Fitzgerald au coin de la page, et c’est déjà pas mal, même si l’auteur avoue avoir été intéressé par les Fitzgerald en commençant par Scott.

Je ne suis pas une grande fan des biographies fictives, j’ai pourtant lu avec plaisir celle-ci, ficelée, rythmée, et qui répond bien à ses protagonistes. L’écriture a tenu le coup, et ça, c’est bien.

Il y a une chose qui me met particulièrement hors de moi : la dictature absolue des régimes. Toutes les femmes, toutes ou quasiment, ont été, sont, seront au régime. Ne pas sauter le petit déjeuner, manger ceci, ne pas manger cela, pas trop gros, pas trop gras, pas trop bon surtout.

Flûte, zutécrotte. Je ne serai plus jamais au régime. Je refuse de soumettre ce que je mange – ça a tout de même une importance vitale, c’est le cas de le dire – aux règles stupides et furieuses des combattantes de la cellulite.

C’est quoi cette histoire ? Je suis ronde, ben oui, je le sais. Ça dérange quelqu’un ? Ni mon homme, ni moi, quand j’accepte d’être raisonnable et que je refuse les conneries des bien-pensants et des bien-pensantes. Qu’est-ce que c’est que ça, de juger les gens sur les apparences, d’ailleurs ?

Enfin, vous faites ce que vous voulez, très bien. Faites-le, c’est votre problème, pas le mien. Mais moi, je m’en carre.

J’aime manger, j’aime bien manger. Je n’aime pas le chiche, le peu, le trop juste. J’aime la cuisine, les odeurs, les couleurs et les goûts. Vive la bouffe ! La bonne, la vraie !

Et qu’on ne me parle plus JAMAIS d’autre chose. Na.