Papa au boulot jusque tard le soir, maman entre deux eaux mais qui travaille bien plus qu’avant, et la seule solution quand les familles sont loin : les stages.
Déjà, quel laid mot ! Mais bon, à part cela, c’est vrai que de très chouettes choses sont organisées pour les petits.
Il n’empêche que j’ai personnellement du mal avec ces notions d’apprentissage concentré – dans la pratique sportive ou autre : une semaine pour tout savoir sur l’Opéra ! A quatre ans ! Une semaine d’anglais intensif ! Pour les cinq ans ! Pffft.
Ma maman était enseignante alors les vacances, pour moi enfant, c’était les vacances quoi ! Siestes et farniente. Jeux dans le jardin. Courses à vélo dans le quartier. Pas un horaire effréné de 8 à 18h, trajets compris.
Vendredi, Minipouce a dit pouce. Plus de stage, veux plus maman. Alors je l’ai gardé avec moi, et la semaine prochaine, c’est papa qui aura la chance de rester à la maison avec la princesse. Ils s’en font déjà une fête tous les deux.
Après on verra.
Mais de même qu’en semaine, je tremble quand je vois ces gamins qui ont tennis le lundi soir, anglais le mardi, judo le mercredi après-midi, le psy le jeudi et re-tennis le vendredi, je n’ai vraiment pas envie de laisser ma fille emportée par ce monde secoué.
Du calme, quoi !