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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 08:38
Quelles sont dures, déjà, pour Minipouce, les vacances !
Papa au boulot jusque tard le soir, maman entre deux eaux mais qui travaille bien plus qu’avant, et la seule solution quand les familles sont loin : les stages.

Déjà, quel laid mot ! Mais bon, à part cela, c’est vrai que de très chouettes choses sont organisées pour les petits.
Il n’empêche que j’ai personnellement du mal avec ces notions d’apprentissage concentré – dans la pratique sportive ou autre : une semaine pour tout savoir sur l’Opéra ! A quatre ans ! Une semaine d’anglais intensif ! Pour les cinq ans ! Pffft.

Ma maman était enseignante alors les vacances, pour moi enfant, c’était les vacances quoi ! Siestes et farniente. Jeux dans le jardin. Courses à vélo dans le quartier. Pas un horaire effréné de 8 à 18h, trajets compris.

Vendredi, Minipouce a dit pouce. Plus de stage, veux plus maman. Alors je l’ai gardé avec moi, et la semaine prochaine, c’est papa qui aura la chance de rester à la maison avec la princesse. Ils s’en font déjà une fête tous les deux.
Après on verra.
Mais de même qu’en semaine, je tremble quand je vois ces gamins qui ont tennis le lundi soir, anglais le mardi, judo le mercredi après-midi, le psy le jeudi et re-tennis le vendredi, je n’ai vraiment pas envie de laisser ma fille emportée par ce monde secoué.

Du calme, quoi !
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 16:00

Quand nous attendions Minipouce, mon namoureux et moi, il nous arrivait de fréquenter des librairies pour enfants et de lui acheter des livres. Evidemment, à la librairie, nous avons tout de suite développé un rayon jeunesse. Comme nous rêvions : mmmmmmm ! Cela doit être délicieux de partager ce plaisir de la lecture avec un enfant ! Quel bonheur ! Nous en étions sûrs.

 

Sauf que…

 

Sauf que nous ne sommes pas les seuls à offrir des livres à Minipouce.

Et que Minipouce, comme je pense beaucoup d’enfants, adore écouter encore et encore et encore (et encore ?) la même histoire. Alors quand je suis fatiguée, et que je dois d’abord négocier (« Trois livres, d’accord ? », « Non, cinq » dit la petite main tous doigts dehors), et ensuite, subir oui subir des inepties du genre Tout autour de l’île la mer est bleue. Bleue comme la gentille baleine et le dauphin qui ne pense qu’à jouer. Bébé Vil-Coyotte joue dans l’eau bleue lui aussi, je manque de péter une durite.

 

Alors le conseil du jour, chers papas, chères mamans, c’est : dès le plus jeune âge, faites l’impasse sur les livres cons. Pour la santé mentale de vos enfants mais aussi pour la vôtre. Le premier qui me demande de lire une fois de plus Bébé Escargot risque gros.

 

Mais allez plutôt voir du côté de Ratatatam de Peter Nickl et Binette Schroeder (Michelle Nickly, traduction), aux Editions Nord-Sud. C’est beau, c’est bien, c’est poétique et c’est malin. Et finalement, les petits aiment autant, voire plus, quand il y a « beaucoup de mots ».



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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 11:05

Aujourd'hui, nous attendons une première réponse dans le cadre de notre demande de parrainage d'un enfant.

C'est fou, hein, je stresse. Rencontrer un petit bonhomme (ou une petite bonne femme), c'est toujours un grand moment et c'est impressionnant aussi. Passqu'avec les mômes, faut assurer…

 

Je vous raconterai.

La description du projet est là : http://www.parrain-ami.org/pa_accueil.htm

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 11:14

C'était hier matin. Et je dois dire que ce n'est pas la première fois, mais à chaque fois, ça fait mal. Même si je sais pertinemment que cela n'a rien à voir avec la "réalité".

 

- Pourquoi c'est pas papa qui vient me chercher ? J'ai pas envie de te voir, toi, je ne t'aime pas.

Dit la Minipouce (cruelle comme un enfant).

 

Et j'avoue que, surprise, je n'ai pas pu m'empêcher d'en pleurer. A ma décharge, d'autres petits soucis me contrarient aussi ces temps-ci et bon, l'un dans l'autre... Bref, je n'ai pas à m'excuser.

 

Hier, une amie à qui je racontais le petit événement, m'a répondu (et elle me pardonnera de la citer, je l'espère, c'est pour la bonne cause)

C'est le jeu de l'amour ma toute belle. Toi, fais-lui un dessin ou un coloriage et puis  tu lui écris que toi, tu l'aimes plus fort que la lune et les étoiles et que même si par moments elle t'en veut eh bien toi tu l'aimeras toujours toujours, et puis c'est tout ce qui compte, je parie qu'elle a besoin de l'entendre.

 

Ben voilà, c'est ça. C'est tellement vrai, non ? Tout simple, quelque part (quoi que), mais tellement vrai.

 

Alors ce matin, j'ai fait ça avec ma puce. On a pris toutes les deux des crayons, elle a fait une tortue, et moi, je l'ai dessinée elle, moi (vous auriez vu ça), de grands cœurs, un soleil, des fleurs et tout le tintouin sentimental et j'ai écrit au-dessus Minipouce, Maman t'aime très fort.

Elle m'a serré dans ses (petits) bras et elle a emmené son dessin à l'école pour le montrer à ses copines et à sa maîtresse.

 

En arrivant à mon (captivant) boulot, je me posais cette question, mais comment est-il possible qu'elle n'en soit pas intimement, absolument persuadée ? (D'accord, vous allez répondre, et comment est-il possible que moi, je n'en sois pas intimement, absolument persuadée ?)

 

Puis j'ai réalisé que ces derniers temps… "Minipouce, touche pas à ça", "Allez, hop, on s'dépêche, on va être en retard", "Non, ne grimpe pas là-dessus", "Mais mange proprement.." "Arrête de faire des caprices, ça ne marchera pas", "Non, pas comme ça, allez monte l'escalier correctement, sur tes pieds !"

 

Oh, c'est pas bien grave. Et je suis la première à dire que je ne me trompe pas là-dedans, il est essentiel, vital, de lui poser des repères et des limites. Et je continuerai à le faire.


Mais si je joue en permanence les garde-chiourmes, ben faudra que j'assume aussi ses coups de gueule… et que je sorte nos crayons de temps en temps.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 14:43

Quand je me débats de ci de là, à l'école ou dans la famille, contre les stéréotypes filles/garçons, quand je dis à ma fille que oui, bien entendu, elle peut jouer avec une grue et que non, les garçons n'ont pas moins peur (du noir, des monstres, etc.), mon entourage me regarde avec un œil condescendant.

 

Quand je dénonce la rositude qui entoure nos petites nanas et qui s'étale de leurs baskets à leur lit en passant par tout le matériel scolaire, l'habillement bien entendu mais même… la nourriture, le regard devient encore un peu moins bienveillant et comme je l'ai raconté, il m'arrive même d'essuyer de violentes critiques. J'empêche ma fille d'être une "vraie" fille, je l'empêche d'entrer en féminité, et patati et patata.

 

Le genre de choses qui me fait bondir.

 

Mais quand c'est elle qui le dit, ça passe mieux ?

 

http://www.guardian.co.uk/society/2008/apr/15/equality.gender

 

Allez, faites-moi plaisir, allez lire ça, les papas et les mamans, et que votre caboche serve à autre chose qu'à faire joli.

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 12:56

Aujourd'hui, je me dispense d'écrire pour les mamans et les papas. Je présente mes excuses aux nombreux (2) lecteurs qui me lisent pour cette chronique. Mais j'ai bu trop de vin (Pinot noir) hier soir, je me suis levée tard, je suis arrivée en retard à l'école pour conduire Minipouce et j'ai (un peu) mal à la tête.


Alors la maman parfaite, elle repassera. Hi, hi.

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 10:50

Evidemment, après maintes discussions autour de ce sujet, ma fille a eu ses baskets roses, et je râle tous les matins que dieu fait (!) et où je dois les lui mettre. Pas facile à assortir, franchement. Mais bon, elle a le droit de choisir ce qu'elle veut avoir aux pieds (dans certaines limites).

Et je les lui lâche, les baskets. Elle grandit, comme je l'ai dit, moi aussi. Apprendre à se séparer, c'est une chose, apprendre à ne pas intervenir en est une autre.  Hier, deux fois, je lui dis Si tu grimpes sur ce sofa, tu vas tomber. Ce matin, elle a une bosse… Quand j'étais petite, ma grand-mère disait C'est la sagesse qui rentre.


Il ne faut pas exagérer, mais après tout, l'essentiel est de relativement sécuriser son environnement, puis zou, de les laisser faire. (En jetant un coup d'œil discret quand même, hein, faut pas oublier l'impact des accidents domestiques).


Je suis d'accord avec Dolto là-dessus. Apprendre à un enfant comment saisir un fer à repasser chaud par la poignée et sans se brûler est bien plus efficace que de lui interdire d'y toucher – ce qu'il ne manquerait pas de faire dès que vous aurez le dos tourné. Il faut bien entendu sérier les apprentissages en fonction de l'âge.


Je lisais récemment sur un forum une maman d'un bébé de 16 mois qui avait peur à chaque instant qu'il ne lui arrive quelque chose. Il est évident qu'elle pourrait aussi le mettre dans une grande boîte entouré de coton. Et encore, il risquerait l'étouffement…


Je me souviens aussi que lorsque j'étais en primaire, vers les 12 ans, nous sommes partis en Classes vertes. Il s'agissait d'un séjour d'une semaine pendant laquelle nous faisions différents sports en forêt et sports nautiques. Une de mes camarades de classe n'a pas pu partir. Sa maman n'était pas rassurée et malgré les pleurs et les colères, elle ne reçut pas la parentale autorisation. Ce n'est pas une blague : elle s'est cassé une jambe et deux dents en tombant dans la cour de récréation…


Les enfants seront plus forts, plus malins et mieux expérimentés si on leur ouvre la voie à l'indépendance que si on les cache sous nos jupes. Ça tombe sous le sens.

Oui, je sais, c'est dur parfois… Surtout dans une société où l'on vous raconte que si votre bonhomme croque une pomme tombée par terre, il va irrémédiablement tomber malade et que seul un Yakult tous les matins le protègera de ce grave péril ...

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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 10:30

Oh, ça a l'air tout simple.  J'en aurais juré avant de m'occuper d'enfants. Evidemment, c'est les parents qui décident. Cela est important pour l'enfant, il a besoin de repères…

 

Oui, mais…

Pour le moment, Minipouce est infernale. Y a des moments comme ça. Cela va passer, et de toutes manières, on va en discuter elle et moi. Mais je profite de cette mauvaise passe pour réfléchir à nouveau sur la décision.


- Clair, c'est moi qui décide.

- C'est d'ailleurs une de mes obligations, de mes devoirs de parent.

- J'essaye de décider au mieux pour tout le monde.

 

Mais aussi

- Il m'arrive de me tromper. Dans ce cas, il faudrait que je l'admette. Pas simple.

- Je décide souvent mal quand je suis en colère. Pas simple.

- Il est parfois difficile de faire la part entre leurs besoins et les miens. Pas simple.

- Même si je décide, je dois aussi écouter. Pas simple.

 

Pfiout. Difficile le métier de parent. Je me rassure comme je peux ; au moins, j'y pense…

 

Pi d'ailleurs Minipouce n'a pas le choix, chui sa mère et elle en a pas d'autre de rechange, faudra bien qu'elle apprenne à vivre avec moi, par belle ou par laide... Mais noooon, j'rigoooole.


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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 17:53

Ma petite chronique du mercredi a un goût de vécu. Etre parent, c'est aider à se séparer. C'est une des maximes reprises par le programme YAPAKA, programme de la Communauté française de Belgique pour aider les parents dans leur métier de parents.

(http://www.yapaka.be/)

 

Bouhouhou, oui, c'est tellement vrai. Et tellement dur.

Mais j'apprends beaucoup de choses en ce moment.

 

Notamment qu'on grandit avec ses enfants. Avez-vous déjà remarqué le petit air de condescendance d'une maman ou d'un papa d'un ou plusieurs enfants plus grands face aux aux mamans et papas des petits ? Ces papas et mamans là sont aussi plus grands, en un sens, oui. Ils ont de l'expérience.

 

La première fois que Minipouce a passé des vacances dans sa famille en France, j'ai failli en être malade. Oh, dur !

Minipouce grandit. Moi aussi.

Elle va s'envoler du nid à un moment ou à un autre, bien entendu et d'ici là, allongera probablement ses balades. Et c'est tellement important.


Lors de la dernière réunion de l'association de parents, j'ai été étonnée de rencontrer beaucoup de parents farouchement opposés aux classes vertes. Ici, si le taux de participation n'est pas suffisant, c'est la classe entière qui est pénalisée.


Sous quelle jupe veut-on garder ces enfants ?

Quel peur ont ces parents ?

Comment feront nos enfants si nous, on a peur de ce monde à ce point, et même de leurs réactions à eux ?

 

Attachement et confiance. N'oublions pas.

 

Nous avons tous besoin d'air, de temps en temps. Les enfants aussi…

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 11:09

Minipouce est un ange. Une gentille petite fille, sage, attentive, curieuse, câline (enfin quand elle veut bien), éveillée… Bon, j'arrête là parce qu'après tout, c'est ma fille, et vous risquez de ne pas me croire tout à fait. (Mais c'est vrai, hein…)

 

Sauf hier.

Quand nous sommes sorties de l'école, elle a voulu que je la porte. Puis, elle n'a plus voulu. Elle a hurlé dans la voiture sans que j'aie la moindre idée de pourquoi. Elle a fait des crises à la maison, et m'a crié que je n'étais plus sa copine. Comme je le lui ai dit, ça tombe très bien, je n'ai jamais été sa copine...
J'avoue, j'avoue, que lorsqu'elle s'est arrêtée en hurlant qu'elle ne voulait plus avancer au milieu de l'escalier, moi encombrée des paquets, sacs, cartable et cie, j'ai failli lui en donner une sur le derrière, histoire de la faire monter plus vite.

 

Je ne sais pas vous, mais moi, avant d'être maman, je n'avais pas trop d'idées sur la question, puis, j'ai réfléchi (ça m'arrive). Je crois bien que grosso modo, je pensais que fesser un enfant, ça n'était pas le frapper. Bizarre, tout de même. Est-ce que je pensais vraiment que c'était une méthode éducative ? Je ne sais plus.

Ce que je sais c'est que, heureusement, j'ai fait mon petit bout de chemin.

Avec des choses comme ça : http://www.niclaquesnifessees.org/

 

Et avec des lectures comme Alice Miller, C'est pour ton bien.

Entre beaucoup d'autres.

 

Après avoir retourné le problème dans tous les sens, je ne peux qu'arriver à ces conclusions.

- Bien sûr que si, fesser un enfant, c'est le frapper.

- Je ne vois aucunement en quoi cela peut m'aider dans l'éducation cohérente de ma fille (Après tout, je lui dis bien que, elle, elle ne peut pas. Alors quoi, fais ce que je dis, pas ce que je fais ?)

- ça me défoulerait sans doute, dans des occasions comme hier. Mais finalement, j'ai d'autres moyens plus efficaces de me défouler  :D , sans que ce soit au détriment de quelqu'un de moins fort que moi.

 

Bref. Je ne condamne pas la maman ou le papa à qui ça arrive, parce que "c'est parti tout seul". J'invite simplement à la réflexion.

 

Et après tout, Minipouce est un ange. Une gentille petite fille, sage, attentive, curieuse, câline (enfin quand elle veut bien), éveillée…

 

A noter que le parallélisme peut choquer mais, pour un homme, frapper une femme, c'est aussi frapper quelqu'un de généralement moins fort. Et il n'y a pas si longtemps que certains voulaient ainsi faire comprendre une multitude de choses…

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