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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 11:26

Les Carnets du Dessert de Lune ont le très grand plaisir de vous annoncer la première nouveauté de l'an 2008.


Raymond Ceuppens – Un peu plus vers la mer.

Parution le 23 avril 2008

 

"Ce livre a été réalisé grâce à la complicité de Jean-Pierre Canon qui en a écrit la préface.
Jean-Pierre possédait des nouvelles pour la plupart inédites de son ami Raymond Ceuppens. Lors de nos rencontres régulières dans sa librairie La Borgne Agasse, bien connue des amateurs de livres et d'Orval, nous avons émis le projet de publier ces nouvelles, projet aujourd'hui concrétisé auquel est venu s'ajouter un autre complice en la personne de Jean-Claude Pirotte qui en a réalisé l'illustration de couverture et 11 illustrations intérieures
Deux prix Rossel réunis dans un même livre, un libraire, un éditeur, et repart l'aventure éditoriale en sommeil depuis quelques mois pour cause de travaux d'aménagement et de déménagement de la rue Longue-Vie à la rue de Venise (Les Carnets sont de grands voyageurs topographiques).
Un peu plus vers la mer sera présenté le mercredi 23 avril à la bibliothèque de St-Josse pour l'inauguration d'une exposition consacrée à Raymond Ceuppens à laquelle vous êtes cordialement invité(e)s.
"

 

C'est là : http://lescarnetsdudessertdelune.hautetfort.com/

 

 

 

 

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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 16:47

Petite expérience dans la deuxième plus grande librairie de Bruxelles (que je ne citerai pas, parce que je ne l'aime pas d'une part et que d'autre part, cela aurait été à peu près partout pareil ailleurs).

 

Il y a une quinzaine, j'avais décidé de commander deux bouquins, suite à mes promenades bloggesques. Le premier est Le Rugbyman nomade de Richard Beard dont la traduction française par Marie Rennard est parue aux Editions Michel Champendal. Le deuxième est Comment devenir un brillant écrivain de Aloysius Chabossot aux Editions Milan. On peut remarquer bien sûr que ni les œuvres, ni les maisons d'édition ne sont en rien comparables, mais ce qui m'intéresse, c'est de poser la question de la diffusion, et ce indépendamment de la qualité ou non du travail.


Le libraire m'avertit à la commande que recevoir le second ne poserait aucun problème. Pour le premier… bien, il a un ISBN, cela ne devrait donc pas être impossible même s'il ne connait pas le diffuseur de cet éditeur. Il déchante quelques jours après, diffusion il ne semble pas y avoir, et cela peut se comprendre…


Je donne tout d'abord des nouvelles de Chabossot. Tout va bien. Aujourd'hui, en partie grâce à ma modeste commande – je plaisante à peine, le libraire me connait, comme il n'est pas très futé, dès que je commande un truc, il fonce, alors que par définition, j'ai pas encore lu le bouquin – le livre en question est en rayon et même sur les tables…ce qui est exceptionnel car le bouquin est "âgé" de plus de trois mois.

 

Par contre, pour le Beard, c'est toujours la désolation. Mon libraire affirme avoir pris des contacts, cherché partout (oui, bon, hein, sur Internet, on trouve, vous êtes sûrement plus malins que lui, vous trouverez, mais paradoxalement, c'est parfois plus difficile pour un libraire).

 

Je vais vous dire un truc, vous l'apprendre, si vous ne faites pas partie de ce monde de l'édition. Un diffuseur, c'est quelqu'un qui se charge de placer les livres dans les librairies. C'est un intermédiaire. On peut même aller jusqu'à dire – pardon Jean-Louis, tu fais un super travail de diffusion – que si les libraires et les éditeurs faisaient leurs tafs, on n'en aurait pas besoin. Bon, d'accord, j'exagère encore.

Le diffuseur peut "demander" entre 30% et 65% du prix du livre en fonction de ce qui est "inclus dans le prix". C'est donc énorme. Je comprends, tellement ! , qu'un éditeur ne puisse se payer ce service.

 

Il n'empêche. C'est triste et lamentable, mais obtenir un livre qui n'est pas diffusé, c'est une vraie gageure. Nous pouvons donc tous être des auteurs formidables et talentueux, des traducteurs épatants, des éditeurs compétents et bien entendu des lecteurs chevronnés, nous sommes tous complètement dépendants des circuits de diffusion.


Certains petits éditeurs cherchent et trouvent des solutions originales, d'autres se démènent comme de beaux diables, d'autres enfin sacrifient à la diffusion le peu, le très peu, de sous qu'ils auraient pu se mettre dans la poche (ou utiliser à éditer un autre livre ou à… payer leurs auteurs…).

Bref, tous, de l'auteur à l'éditeur, mais aussi bien entendu le lecteur, nous sommes prisonniers de cela. Ce serait peut-être pas con d'y réfléchir…

 

D'ici là, tant mieux pour Monsieur Chabossot…

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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 12:56
La librairie Kamalalam participera le dimanche 06 Avril 2008 à la « Foire du Livre Insolite » dans le village de Florennes (Belgique) de 10h à 19h.

Par ce mot « insolite », on fait allusion à une série de petits éditeurs, des artistes du livre, des auteurs, des illustrateurs, bref à un échantillon représentatif de ce qui se fait de plus créatif (sont modestes...) dans le monde de l’édition indépendante.

On se voit là-bas ?   ;-)



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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 11:53

J'ai déjà évoqué, je pense, le lancement de notre maison d'édition. Et nous préparons actuellement les premiers livres. Pas de chance, en un sens, les textes que nous avons dénichés, pour être admirables, ont été écrits par un monsieur qui ne travaille pas sur ordinateur mais avec une bonne vieille machine à écrire…


Le soir, moi, je fais la copiste, copiant et recopiant J-A.M. comme l'assistante du maître dans le film Copying Beethoven. Quand j'ai osé cette comparaison à notre auteur, cela lui a beaucoup plu. Vous pensez… Beethoven…


En attendant, moi je copie.

 

Ah, l'Edition !!!

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 11:52

J'écris ma bafouille, en quelque sorte en miroir de celle de Marie qui raconte les péripéties qu'elle rencontre avec son éditeur, éditeur militant !!

Voir là : http://rennard.canalblog.com/archives/2008/03/30/8531965.html

 

Oh comme cela me rappelle de bons moments !

Lorsque nous étions à Kamalalam, librairie consacrée à la petite édition, on a travaillé bien entendu avec beaucoup de petits éditeurs. Bah, il y a de tout chez les petits comme chez les grands, hein. Du bon, du mauvais, du franchement n'importe nawak, du génial aussi.

Oh, non, c'est pas parce que c'est petit que c'est anodin, c'est pas non plus parce que c'est petit que c'est bon. Avec le temps, on a eu un sacré tri à faire.

Vis-à-vis de la qualité des textes, bien entendu, mais ça, c'est notre boulot de libraires, mais face aux attitudes de certains éditeurs, il m'est arrivé de rester comme deux ronds de flan.

 

Je vous en raconte une qui m'est toujours en travers de la gorge. A la librairie, nous avons coutume de travailler en dépôt avec la plupart des éditeurs. L'éditeur nous dépose les livres et nous lui adressons un détail des ventes tous les mois. Cela nous permet de ne pas investir des fonds démesurés et permet aux petits éditeurs d'avoir plus de visibilité : s'ils veulent déposer tout leur catalogue, pas de souci, on le met en place et en avant, pour peu que le travail nous plaise, évidemment.

 

Nous n'avons jamais eu aucun souci avec aucun des éditeurs à ce sujet. A une exception près. Les éditions B. que je ne cite pas, parce que je n'ai pas envie de les enfoncer plus qu'ils ne le sont déjà dans leur bêtise.

 

Les éditions B, par hasard, sont aussi "Editeurs militants". Suite à notre accord habituel, nous avons pris tout leur catalogue. Nous leur avons consacré une vitrine. Nous avons organisé avec eux deux lectures, qui ne nous ont pas particulièrement plu mais c'est une autre histoire.

Et nous avons vendu pour eux. Pas pour des millions d'euros mais quelques exemplaires tous les mois. Et payé dûment les factures.

 

A un moment donné, nous avons dû abandonner le magasin. Mais… la librairie continuait : en ligne, en déplacements, marchés, foires, etc. Un courriel adressé aux éditeurs leur expliquait la base : tout comme avant, s'ils le désiraient. On pouvait ou garder les stocks ou le leur rendre. Pas de souci. Pour personne, à l'exception du responsable des Editions B, qui nous ont envoyé la facture pour la totalité du stock, soit plus ou moins 1000 €.

Euh ?

 

Echanges divers, le ton monte, B. menace, nous nous étonnons. Le stock est à leur disposition, s'ils désirent le récupérer, il n'est pas "à nous" et ne l'a jamais été. Là sort le grand argument militant, non pas celui de la solidarité, mais celui du respect des petits, d'une nécessaire adaptation à leur difficile condition de petits éditeurs militants. Il faut dire que la multinationale Kamalalam avait tendance à s'en mettre plein les poches. Et que nous n'avions que ça à faire de prendre un avocat pour contester une facture qui n'avait pas de raison d'être.

 

Nous avons "gagné". Et n'avons pas payé les 1000 €, simplement renvoyé les livres*. Si nous avions dû à ce moment-là payer cette dette qui n'était pas la nôtre, nous n'aurions jamais pu continuer le projet. C'est ça qui m'a fait râler. Depuis un an, on les soutenait, on leur rapportait du flouze. Mais on devenait sans doute "moins intéressants" comme partenaires commerciaux ?**

 

Ce qui est certain, c'est que tous les intéressés, qui normalement servent la même "cause", ont tous perdu quelque chose.

 

Oui, il y a des rats parmi les militants. Et des faquins parmi les éditeurs.

Pas tous. Ouf.

 

* Sans regret, mais ça aussi, c'est une autre histoire.

* Ce n'est pas l'avis de tous les autres, qui ont continué, à raison je pense, à nous faire confiance.

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 22:59

Chers amis, chers amies,

 

Je tiens absolument à vous signaler la toute nouvelle mais déjà exceptionnelle Revue qui a pour titre évocateur « Maintenant c’est nous qu’on est les princesses ».

 

Courez-y lire, les auteurs de cette fantastique et délicieuse petite chose sont des personnalités qui valent le détour… Mais j’y pense, vous les connaissez un peu, il s’agit de Marie Rennard, Marie-Laetitia Gambié, Christine Spadaccini, et de Magali Pradère, qui m’accompagnent dans cette belle aventure.

 


  Et accrochez vous, cela va être inventif, innovant, créateur, décoiffant.



"Si nous avons repris à notre compte l'apostrophe [que lança une gueuse révolutionnaire sous la Terreur], c'est que nous aussi on a décidé que maintenant c'est nous qu'on est les princesses, et qu'on va tiendre salon ici, comme les dames d'antan dans leur ruelle. Les Diderot, d'Alembert, Voltaire, les Raynal, les Grim, les Nodier de notre siècle sont bienvenus cheu nous. Y'a que les Rousseau qu'on prie de se tenir plus loin. Fi des grincheux, des fâcheux, des bougons acâriatres !

Les filles, à nous l'espace, la liberté, les révérences et irrévérences libertines.
Le premier salon web est né !"

 

titreprincesseschaises-copie-1.jpg

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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 16:58
La passion des livres, zhom et moi, on l’a attrapée tout petits. Je pense que c’était avant les autres maladies infantiles… On n’en a jamais guéri, heureusement. Et cette passion, nous la réinventons sans cesse.

 

Alors petit à petit, nous avons monté ce projet, KAMALALAM, jeu de mot (Qui a mal à l’âme) emprunté avec son aimable consentement à Marcel Moreau, un auteur qui me fascine.

 

C’était fou, mais nous voulions montrer qu’il existe bien d’autres livres que ce que les grandes maisons d’édition proposent, d’autres types de travail, d’autres formes de littérature. Nous voulions devenir des libraires qui ne se contenteraient pas de déballer les cartons des offices. (Les offices, ce sont les livres que les distributeurs déposent chez les libraires pour une période de trois mois. Au-delà de ces trois mois, les invendus sont retournés au distributeur. C’est ce qui explique en grande partie la similitude des tables en librairie…)

Nous avons décidé de ne travailler qu’avec les petites maisons d’édition.

 

La librairie s’est fixée pendant un an dans une petiteque rue de Bruxelles. Maintenant, elle voyage. Elle est devenue itinérante, vu le caractère errant des drôles de libraires que nous sommes. Alors, on emmène nos livres, on les montre, on en parle, on partage, on découvre aussi, des autres qui comme nous, emmènent leurs livres…

 

Puis, nous avons créé la librairie en ligne. Elle est toute nouvelle, et pas encore parfaite. Mais nous y travaillons. D’arrache-pied.


Fou, cela l'est toujours.
Mais qu'est-ce que c'est bon !

http://www.kamalalam.be

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