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filleke.blog@hotmail.com
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 18:56

Je suis si petite à côté de toi si grand. Et je ne parle pas de mes mots , lilliputiens des tiens. Je ne suis pas la fille du roi des Parpaillons, moi, et elle qui doit pourtant bien te regarder de quelque part. Quelle rage, comme cela m'enquiquine. T'as aimé des morues et moi, tu m'abandonnes ? Regarde donc celle-là aussi qui fanfaronne. Mauvais pêcheur va. Pas digne de ton Alphonse. Il t'avait pourtant écrit tout le manuel. Mais tu ne joues pas correct, là, non, ça ne l'est pas. Si deux et deux font cinq, où va-t-on ici-bas ? Allez je rigole plus, cette fois-ci revient.

Quitte-là, la grognasse, ou je te l'escagasse (Ah si, je te le prends, celui-là, un soir tu me l'as donné). Tu vas voir si petite on ne peut pas cogner. Tu sais que ma douceur elle est toute rentrée. Reviens me dire tes mots et oublie les donzelles. Celles qui te prennent à moi, au présent au passé. Je suis jalouse de tout, je ne peux plus rien lâcher.

Et puis lécher non plus, même pas le bout de ton nez. Oh la vilaine, allez, continuons à jouer

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 13:57

J'ai donc assisté à la Première du film Je suis à toi de David Lambert. Et comme ça ne suffisait pas et que j'avais envie de partager ça, j'y suis retournée ce weekend.

 

Evidemment, quand il s'agit d'écrire au sujet de choses comme celles-là, c'est pas si simple.

 

Une chose importante à mes yeux, c'est qu'il s'agit d'une terriblement belle histoire. Oh, je sais, les critiques de cinéma s'en foutent souvent. Ça tombe bien, moi je ne suis pas critique de cinéma, et qu'on me raconte de belles histoires, j'adore ça. Des histoires gaies, des histoires tristes, comme tu veux, mais tant qu'à faire, que ce soit bien foutu. Et là, rien à dire, ça tient vraiment bien la route. Abordant un sujet compliqué mais le traitant avec beaucoup de finesse. Nous sommes emmenés un moment le long de la vie de ces personnages. N'étant pas critique, je l'ai dit six fois, mais passionnée de littérature, je me réserve le droit d'attendre de mon raconteur d'histoire que ça me passionne, me prenne au ventre. Ici, oui.

 

A tel point que l'histoire, j'ai envie de vous la raconter. (Mais je ne le ferai pas, hein, parce que vous allez voir le film et ce serait vachard).

 

Les personnages sont épatants, ils sont attachants et complexes, et le jeu des acteurs les rend tout en relief et en détails. J'avouerai bien un faible pour Jean-Michel Balthazar, mais Nahuel Pérez Biscayart est évidemment très fort. Quant au rôle interprété par Monia Chokri, chapeau à la demoiselle. Pas évident de trouver un tel équilibre. David a dit que le rôle avait été écrit pour Balthazar, mais franchement, on pourrait penser que cela a été le cas pour chacun des trois.

 

J'ai évoqué le droit de réponse de David à la critique de Cinevox avant d'avoir vu le film, alors j'y reviens deux secondes. Je me permets un étonnement mi amusé, mi inquiet. Comment, ce n'était que ça ? C'est ça qui a choqué le critique au point de parler de ghetto ? Pourtant j'ai été élevée chez les bonnes sœurs (si, si). Mais tout de même, on est pas des midinettes. Jamais ici on ne tombe dans le porno ou le vulgaire. Ohlala, que celui (le pauvre) qui n'a jamais vu un sexe lui jette la première pierre. On pourrait en rire comme je le dis plus haut si cela n'était pas inquiétant. Oui, au sujet du recul de l'appréciation des valeurs. Mais c'est un autre sujet, j'en reparlerai ailleurs.

 

Je n'ai donc pas vu dans ce film des bites (oh, je les ai vues, hein, j'ai pas fermé les yeux) mais surtout beaucoup de sensibilité dans le rendu, l'expression d'une tristesse d'une solitude, frôlant le désespoir mais jamais avec misérabilisme. Nous sommes amenés à une réflexion à plusieurs étages dans des constructions psychologiques complexes sans jamais tomber dans le stéréotype bateau. (A vrai dire, j'ai eu peur une fois, hihi, mais non). Et surtout avec une énergie positive.

 

Allez le voir.

 

PS : Tiens, je voudrais m'interroger plus longuement sur l'utilisation de la musique dans le film…

 

En tous cas, moi je remercie David et toute l'équipe pour ce très très grand moment de cinéma.

 

https://www.facebook.com/jesuisatoi.be?fref=ts

 

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 15:25

Ce soir, j'assisterai à la Première de Je suis à toi en présence du réalisateur, David Lambert, et de l'équipe du film, à 20h00, 26 Galerie de la reine, 1000 Bruxelles. N'hésitez pas à nous y rejoindre !

 

Evidemment, je ne peux pas encore vous dire ce que je pense du film, je l'ai pas encore vu. Mais il y a plein de raisons qui me font me réjouir.


1/ David est super sexy.

 

Nan, je plaisante, enfin si, il est sexy mais on s'en fout.

 

Je recommence donc :

 

1/ J'ai vu plusieurs de ses courts métrages (Dans nos veines, Vivre encore un peu…)  et c'était vraiment bien.

2/ J'ai vu Hors les Murs, son premier long métrage, et c'était vraiment bien. (bis)

3/ J'ai vu le trailer et c'était vraiment bien. (Oui, ça va, hein, j'ai compris. Vous n'avez qu'à juger vous-même, il est là : https://www.youtube.com/watch?v=ZtfKJ8VFunk )

4/ Pas mal, Entrer sans frapper, là http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1973491&channel=lapremiere

(David Lambert et Nahuel Perez Biscayart)

5/ J'ai beaucoup aimé le droit de réponse de David à Cinevox, qui est là :

http://www.cinevox.be/reponse-david-lambert/

 

L'histoire, c'est ça

Lucas, jeune escort boy argentin,arrive de Buenos Aires pour travailler comme apprenti dans une boulangerie. Henri son patron est amoureux de lui et rêve de le sauver de la prostitution. Mais Lucas en pince pour Audrey, la vendeuse, qui a tout pour lui plaire mais se refuse à lui. 

 

http://www.cinebel.be/fr/film/1013825/Je%20suis%20%C3%A0%20toi?areaId=3&startTime=6&endTime=6#schedules

 

https://www.facebook.com/jesuisatoi.be

 

On en reparle demain ?

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 14:45

"Un soir, à ce moment, j'ai songé avec force qu'il me faudrait vraiment devenir chien. Non pas pour courir et mordre. Mais pour n'obéir qu'à cette chose qu'on possède en dedans. Qu'à ce qui est soi. C'est assez difficile : comment savoir, en ce bas monde, ce qui vient de nous ? Tant de choses s'incrustent dans la mémoire qu'on imagine parfois se conduire librement, alors que l'on avance dans la vie en acteur, en Arlequin de foire qui redit tous les jours les mêmes farces hirsutes, inconvenantes et drôles pour faire rire le chaland.


Oui, je me revois, à côté de mes souliers, regardant le ciel et puant mille morts. Il ne me manquait rien. Je n'avais même pas faim. Oserais-je le dire ? Il m'arrive souvent de parler à mes chaussures. Mais, vidées de mes pieds, elles sont sans cervelle. N'en disons pas plus. Le temps va s'avancer."

 

Orlando de Rudder, Le Comte de Permission, Lattès.

 

Pour en savoir plus :

http://www.editions-jclattes.fr/livre-le-comte-de-permission-orlando-rudder-de--129439

 

Pour le commander :

http://www.amazon.com/Le-comte-permission-Orlando-Rudder/dp/2709622009

ou bien sûr, en librairie !


 

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 14:35

Je reprends le clavier, c'est une chose. Mais évidemment, ça fait un bout de temps que je ne suis plus passée par ici.

Les articles qui sont sur ce blog sont très anciens. Je ne réfute rien, c'est moi qui les ai effectivement tous écrits.

 

Cependant, comme dirait un de mes amis, je me réserve le droit de ne plus être d'accord avec moi-même…

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 14:17

Il est 14h17. Filleke se réveille après quelques années de sommeil...

 

Drôle, non ?

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 10:17

La crise belge dure depuis trop longtemps maintenant pour que les belges s’en inquiètent encore. Sur les sites de presse, on lit essentiellement des commentaires s’interrogeant, finalement sur la nécessité d’un gouvernement et quelques tirades haineuses des rares échauffés qui parviennent  à l’être encore. Sans queue ni tête, pas de chapeau, pas de braguette, cette histoire n’est même pas drôle.

 

Ce qui est chouette, c’est qu’on peut accoucher tranquillement, faire un tour par le congé de maternité, dormir encore un peu sous la couette et revenir aux actus quelques mois après : rien n’a changé.

 

Pourtant, tout à l’heure, je pense avoir trouvé le summum du mauvais goût de l’actu. Je pensais que l’expression Révolution des frites, trouvée par les mouvements étudiants (ah, ils ne sont plus ce qu’ils étaient !) pouvait gagner le pompon, mais il y a mieux encore : dans le journal Le Soir, si vous pouvez donner la date de formation du gouvernement (c’est un peu comme la question subsidiaire, ce truc, on a une chance sur…), vous pouvez gagner votre poids en gaufres ! Mais si.

 

http://concours.lesoir.be/refresh/1032_3/dites-nous-dans-combien-de-jour-la-belgique-aura-un-gouvernement.html

 

Dans le genre pitoyable, ça non plus, ça n’est pas drôle. Ou je n’ai plus le sens de l’humour. Allez, je retourne sous la couette, ça vaut mieux.

 


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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 15:17

Cinq ans déjà. Cinq ans. Je peux les faire tous les clichés, cinq ans, comme t’as grandi, cinq ans, ça ne me rajeunit pas !

 

Tu sautes sur le lit ce matin, en tendant le bout de tes pieds, papa, maman, regardez comme j’ai grandi depuis hier. Ça nous fait rire.

 

Il y a cinq  ans arrivait parmi nous un petit bout de même pas un kilo, dont les médecins n’étaient pas trop sûrs qu’elle atteindrait les cinq ans. Aujourd’hui, belle comme tout, intelligente comme sa mère (oups) , parmi les meilleurs de sa classe, sautant et courant dans tous les sens, et c’est sûr, la meilleure dans nos cœurs.

 

Vas-y, ma belle, avance ! Bien droite, bien fière. Moi, je suis là, derrière, bien contente. Tu es magnifique, mon petit bonheur.

Bon anniversaire.


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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 09:43

Il y a quelques temps, je discutais avec une amie française de la communication sur le net, et de celle de M. Sarkozy notamment. J’avais été frappée à l’époque, de plusieurs mentions dans la presse belge de la « disparition » sur le net des articles négatifs au sujet du président. Certains journaux belges, Le Soir, La Libre, s’en étaient étonnés. D’autres avaient simplement parlé d’une maîtrise de l’identité numérique.

 

Bon, je voulais retrouver les liens de ces articles pour les envoyer à cette amie. Et devinez quoi : je ne les trouve plus. Pas mal non. Boh, c’est sûrement que je ne cherche pas bien dans les coins du net…

 

Mais j’entends ce jeudi sur PureFM une nouvelle qui est un peu du même genre. Le Canard enchaîné mentionne que le président est fort mécontent de la façon dont Les Guignols ont ridiculisé le Fils dans les affaires récentes. Et que Canal + s’est vu demander la tête de Rodolphe Belmer à ce sujet.

PureFm ajoute que se passe un nouveau phénomène de karsherisation du net : les vidéos des parodies de Jean Sarkozy aux Guignols disparaissent systématiquement des sites de video, youtube, dailymotion, etc. J’ai pu constater que certains « militants » les rechargent de temps en temps. Malheureusement, ils ne vont pas jouer à ça des années, et se lasseront sans doute avant le service Com’ de la famille du président…

 

Mais toute trace ne disparaîtra pas…

 

 

Eclairage : un nettoyeur du Net pour Nicolas Sarkozy

 

Nicolas Sarkozy (peut-être) ivre au G8, la vidéo du fameux « Casse-toi pauvre con » au Salon français de l’Agriculture, l’affaire du sms passionné à Cécilia quelques jours avant de passer la bague au doigt de Carla… Comme beaucoup de figures politiques, le président français a connu ses déboires… et de nombreux sites en ont fait leurs choux gras.

 

Sarko a alors décidé de passer à l’action et a engagé un « nettoyeur  du net », chargé de surveiller en permanence ce qui se dit de lui sur la Toile. Mission : faire disparaître les propos peu flatteurs dans les plus brefs délais.

 

(…)

 

Emmanuel Briard, Audrey Bontemps, « Entrez dans la Toile de mon Réseau », Edipro, 2009, p.62.


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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 09:10
Les mat­inées des matin­aux : le dimanche matin au sor­tir du marché ou d’un copieux déje­uner, venez partager nos lec­tures ! 
I
l y aura du thé, du café, des livres, des lecteurs, des inter­venants par­fois, des univers très variés.

Chaque lecteur con­struit de façon per­son­nelle son paysage men­tal,  la généalo­gie de sa con­nais­sance :  untel lira très vite des auteurs incon­tourn­ables pour les aban­don­ner ensuite puis les retrou­ver par le biais de textes mar­gin­aux des années plus tard, untel lira des auteurs plus abor­d­ables puis se lais­sera ten­ter par la com­plex­ité pro­gres­sive­ment, untel engloutira de façon sys­té­ma­tique la bib­lio­thèque de ses par­ents puis de ses ami(e)s de cœur pour décou­vrir de nou­veaux auteurs, untel suivra l’actualité et se lais­sera séduire par un des­tin d’écrivains ou l’approche d’un cri­tique et ainsi de suite…

 

Chaque approche de la lec­ture et chaque imag­i­naire décou­vert par son biais sont par­ti­c­uliers. Il peut ainsi être enrichissant de par­ler des univers lit­téraires par­cou­rus, d’échanger ses points de vue. 

Voilà  ce à quoi nous vous invi­tons matuti­nale­ment le pre­mier dimanche de chaque mois – en toute simplicité.

 

Ce dimanche 8 novembre sera un matin noir : Chester Himes, Ray­mond Chan­dler, Dashiell  Hammett seront servis avec du thé noir, du thé aux épices, du Lapsang Souchong...

 

Les autres dates des Matinées

 

06/12 : 11h — Ter­res d’errances
Sebald, Gas­par, Pirotte

 

03/01 : 11h — Amour amer
Mulisch, Yource­nar, Mazetti

 

07/02 : 11h — Revues lit­téraires
Dédale, Lérot rêveur, la femelle du requin

 

07/03 : 11h — Don Juan
Migno­let Bro­chocka, Maraï, Molière

 

04/04 : 11h — Esprit colo­nial et exo­tisme
Glis­sant, Gré­gory Jarry et Otto T.

 

02/05 : 11h — L’œuvre au nord
Moreau, Emmanuel, Lambersy

 

06/06 : 11h — Mys­ti­fi­ca­tions lit­téraires
Col­loque des invalides

 

Bon, vous venez ?

 

 

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