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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 09:50

Le mercredi, j’écris souvent une bafouille à propos de toi, de moi, de ton père, de la façon dont on s’en sort tous les trois. Pfiout. Pas facile le métier de parent.

Aujourd’hui, tu es chez ta grand-mère. Depuis quelques jours et pour encore quelques jours. Je déteste les vacances.

Mais cela me donne l’occasion de réfléchir. De prendre du recul par rapport aux pratiques que nous avons au quotidien et auxquelles, non, avec la meilleure volonté du monde, nous n’avons pas le temps de penser…

Je pense à tes « caprices ». Au non qui semble être le mot le plus souvent prononcé entre nous ces temps-ci. De ta part comme de la mienne. Non.

Je me fais l’effet d’un garde-chiourme.

Par peur, sûrement. Parce que ceux qui nous précèdent tout juste ont dit très souvent oui, qu’on a parlé d’enfant roi, d’enfant dieu, de la nécessité des repères et hop, j’ai braqué un bon coup, avant même que t’arrives. Comme si quelque chose dans mon statut d’adulte était en danger. Et c’est vrai, après tout, quoi de plus fort qu’un enfant ?

Je ne vais pas changer du jour au lendemain. Je ne deviendrai pas béni-oui-oui tout de suite. Ce ne serait d’ailleurs pas bien non plus. Mais quand tu vas rentrer, promis, je m’assieds à côté de toi et je t’écoute. Minipouce.

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commentaires

R
S'asseoir l'un à côté de l'autre et s'écouter n'empêche pas de dire non, quand il le faut. Les "oui", l'enfant sait les prendre lui-même. Les "non" le font grandir. Surtout quand on est assis l'un à côté de l'autre. Et croyez-moi (enfin, faites comme vous voulez), des "non", vous n'avez pas fini d'en prononcer (ni d'en entendre !).
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F
<br /> Vous avez raison, bien entendu. Mais ce que je regrette, c'est ce moment où le non fondamental perd son sens pour devenir non à tout et n'importe quoi. Non quand finalement il n'aurait rien coûté<br /> de dire oui. :-)<br /> ... oh, ça me passera sûrement quand elle sera rentrée :-)) Ahlala, les mamans... (et les papas, hein, ...)<br /> <br /> <br />