Ce matin, dans les journaux belges, des chiffres et des déclarations plus qu'inquiétantes.
D'après Het Laaste Nieuws, un flamand sur deux désire la scission du pays. D'après Métro, 60 % d'entre eux.
La présidente du CD&V, Marianne Thyssen, a agité tout le weekend par des déclarations menaçantes à propos de la réforme de l'Etat, la menace de la séparation. Les politiques francophones, eux, en réponse à cela, crient au chantage puis font les guignols en se battant entre eux.
Il y a quelques temps, un de mes amis soutenait que nous allons vers la guerre civile.
N'exagérons rien. Les… euh, belges (le mot devient difficile à écrire) ne se battront pas avec des frondes. Mais ici, tout le monde en a marre et commence à trouver l'histoire pitoyable. Cela n'a décidément rien de drôle.
Même les wallons en ont leur claque et aspirent à la séparation, même si celle-ci serait sans conteste dramatique pour tous.
La question maintenant semble plutôt être : allons-nous nous séparer pour du vrai, avec une scission déclarée, ou pour du faux, avec un confédéralisme qui n'en serait pas un mais simplement un divorce déguisé. Et ces tocards de continuer leur petite campagne comme si de rien n'était.
Pauvre pitite belgique.
