Officiellement, l’école finissait (j’adorais cette expression, enfant), le 30. Mais Minipouce jouait les prolongations jusqu’à aujourd’hui, dans les mêmes bâtiments, avec un stage de psychomotricité. L’année prochaine, elle change d’école.
Alors c’est un peu recueillies, (mais si, on peut être un peu recueillie à quatre ans – et demi !) que nous avons traversé la grande salle aux murs bariolés.
Elle nous demande de répéter et répéter encore le programme. Semaine prochaine, arts créatifs, semaine suivante, musique, puis vacances en famille et plage, une semaine chez mami, une semaine avec tati, une semaine chez l’autre mami, une semaine avec maman, quelques jours avec papa… Puis la nouvelle école. Répète maman : une semaine, …
C’est tout bête, mais ce n’est pas facile de quitter le connu. Moi qui jusque maintenant (en espérant que ça s’arrête, hein…) ai changé de boulot presque tous les ans, j’exagère à peine, je sais comme c’est difficile, le changement. Pfiut, ma grande. On va y arriver toutes les deux.